Destinés - pour le moment au moins - aux seuls garçons âgés de 15 à 18 ans, le camp saint Henri est ouvert à tous sans considération du milieu ecclésial, social ou culturel, au contraire. L'objectif principal est de proposer une activité qui allie détente, formation humaine et chrétienne. « Les jeunes de 15-17 ans sont dans un âge de transition entre l'enfance et l'âge adulte. Ils sont à un âge de la réapprapriation. Il faut qu'ils se réapproprient leur corps, il faut aussi qu'ils se réappraprient de manière critique les choix qu'ont faits pour eux leurs parents dans leur enfance. Sauvent ils remettent en cause certaines connaissances et certaines de leurs habitudes. A cet âge il faut du temps paur sai, car il y a un travail à faire sur soi-même. En même temps, à cet âge, on a souvent besoin d'être aidé à sortir de sai-même, pour éviter de tomber dans le repli sur soi»: nous faisons notre cette analyse d'un prêtre du diocèse de Vannes'.
C'est pour cela que le camp saint Henri veut proposer à ces enfants une activité saine alliant effort physique, aspect culturel, dimension fraternelle et spirituel. Ce camp a aussi un aspect de formation pour les séminaristes du diocèse de Luçon, puisque c'est eux qui ont la charge de l'organiser et de l'animer de bout en bout.

Le vélo est plus attractif pour cette tranche d'âge que la marche à pied. Le vélo a aussi cet avantage de permettre de parcourir de plus grandes distances et donc de découvrir des lieux plus nombreux, car le camp ne dure que quatre jours. Le vélo exige aussi un surcroît de précaution et exige une attention que les jeunes devront avoir. Ce n'est pas du virtuel, c'est bien réel que de rouler sur la même route que les voitures: si ce n'est pas déjà fait, ils découvriront que nous n'avons pas trois vie au terme desquelles apparait Game aver. Cela demande un surcroît d'attention. En même temps, le vélo offre cette possibilité de pouvoir découvrir les beaux paysages. 

Ce type de bivouac, outre le bas coût, oblige à monter et démonter chaque jour les tentes, demandant un surcroît de courage. Cela fait appel à la volonté. D'autre part, ça apprend par exemple à quitter un site en le laissant propre : dimension de respect de la création que le Créateur a confié à l'homme.

Suivant les effectifs, nous pensons organiser la vie commune en équipes dotées d'une certaine autonomie (pour le parcours du jour en vélo, les différents services). Un de nos objectifs est que le jeune développe son sens de la vie sociale et civique, ainsi que l'esprit d'équipe et la vie fraternelle. Nous souhaitons aider ces futurs jeunes adultes en leur permettant de trouver leur place, s'épanouir et grandir dans un espace sécurisé.

Notre société est assez matérialiste et n'aide pas à la recherche d'identité et la quête de sens des enfants de France. Un autre objectif est de suscité cette question : qu'il y a d'essentiel dans sa vie? Ainsi le camp saint Henri proposera de vivre une rencontre personnelle avec le Christ vivant. Pour cela chaque jour la messe sera proposée, sans être obligatoire. En revanche, les journées commenceront et finiront par une prière où tous seront présents, ainsi qu'un enseignement quotidien de l'aumônier. D'où la présence et la place importante de l'aumônier -prêtre du diocèse de Luçon -tout au long du camp : référent spirituel il est à la disponibilité des enfants pour écouter, et donner le Sacrement de Confession. Notre volonté qu'il y ai des temps obligatoires et d'autres non permet de respecter la vie spirituelle de chacun, tout en prenant à cœur leur sanctification et souhaitant qu'il reparte de ce camp en ayant envi de suivre toujours d'un peu plus près Jésus.

Il y a plusieurs avantages à un camp sur plusieurs années. le plus récurant est de pouvoir fidéliser les jeunes: ils pourront revenir d'une année sur l'autre en sachant qu'ils ne verront pas la même chose et qu'ils pourront encore découvrir les années suivantes d'autres belles choses. A priori, pour avoir le temps de bien découvrir le diocèse, un parcours sur quatre ans est envisagé. le parcours est découpé en quatre routes.

le Patronage de saint Henri Dorie propose plusieurs caractéristiques qui correspondent aux dimensions que nous souhaitons donner à ce camp:

• Son enracinement diocésain : il était vendéen, attaché à sa terre, natif de Talmont;
• Son appel missionnaire : il a servi l'Eglise du Christ en Asie avec les Missions étrangères de Paris ;
• Sa vocation sacerdotale: il était prêtre